« - Vous n'avez
vraiment pas envie d'aller à l'université ?
- Non, non. J'ai envie d'écrire, c'est
tout. Et il n'y a aucune école pour cela, hormis celle de la vie. »
Titre : Le château de Cassandra
Série : -
Tome : -
Auteur : Dodie Smith
Editions :
Gallimard Jeunesse
Genre : Littérature anglaise
Nombre de
pages : 557
Résumé :
« J'écris ces mots assise dans l'évier de la cuisine »:
la première phrase culte du roman nous plonge au cœur des années 1930, dans un
château en ruine du fin fond de l'Angleterre. Cassandra, narratrice aussi
romanesque que sa famille est excentrique, tient un journal émouvant et plein
d'esprit. Quand deux beaux et riches Américains s'installent dans le manoir
voisin, la vie au château est bouleversée...
Mon avis :
Quelle lecture ! Je
pense déjà que ma chronique sera longue, car j’ai énormément de choses à dire
dessus… Alors commençons tout de suite !
Parlons un peu du
résumé ; comme vous l’avez peut-être remarqué, cette histoire se passe en
1930, une époque que j’ai trouvée merveilleuse, j’aurais adoré y vivre !
(Ce roman n’est pas un livre historique, et même si on apprend des dizaines et
des dizaines de choses, il reste une fiction.) On lit donc le journal de
Cassandra, 17 ans, une jeune fille très romanesque et intelligente.
Elle nous
raconte sa vie en Angleterre, où elle vit dans un château en ruines avec toute
sa famille très spéciale ! Je ne vais pas vous parler des autres
personnages, je préfère vous laisser la surprise. On les découvre un à un, tout
doucement, et je les ai tous trouvés très originaux et attachants (même le père
de Cassandra, oui, oui). Un jour, deux jeunes et beaux Américains viennent s’installer
dans un manoir tout près du château…
Comme je l’ai dit
auparavant, nous lisons le journal intime de Cassandra, que j’ai trouvé très
réaliste. En effet, comme la jeune fille nous conte les scènes après les avoir
vécues, elle commence souvent le chapitre par une petite phrase comme
« Hier, il s’est passé un évènement inattendu. Je ne verrai plus jamais
mon père de la même façon… ». Elle nous donne donc un petit indice sur ce
qu’elle va décrire avant de commencer, ce que j’ai trouvé très original et
plein de suspens, sans qu'elle nous spoile pour autant.
Je voudrais aussi vous
parler de la plume de l’auteure, que je trouve toute douce et vraiment
magnifique. Elle sait employer les mots justes pour nous toucher droit au cœur
(ce qui est quand même une qualité essentielle d’un écrivain, quand j’y pense,
mais Dodie Smith arrive a transformer cette qualité en super-pouvoir).
Et enfin, je vais vous
parler du point que j’ai le plus aimé dans ce roman : l’ambiance qu’a su
créer l’auteure. Dès les premiers mots, on est complétement plongés dans l’histoire,
dans le château de Cassandra et toute sa famille. On vit totalement ses aventures avec elle, et j’ai rarement pu me fondre autant dans un
univers.
Un tout petit point négatif,
qui est sûrement la cause du fait que ce livre n’a juste pas été un coup de
cœur : comme je l’avais imaginé avant de le commencer, il n’y pas beaucoup
d’action. La vie de Cassandra est assez simple, mais sans moins de beauté. Comme je mis attendait, cela n'a pas trop gâché ma lecture, mais si vous souhaitez le lire, pensez bien que c'est un livre assez calme et sans énormément d'action, de suspens ou de retournements de situation inattendus.
Et la fin… j’ai été OBLIGÉE
de la noter ! Vraiment lisez ce roman, juste pour sa fin… Elle est
tellement belle, tellement poétique que même si elle n’est pas vraiment triste,
j’en ai eu les larmes aux yeux. Uniquement ceux qui ont lu ce roman pourront
comprendre. J’ai relu le dernier paragraphe des dizaines de fois, et
franchement, je crois que je n’ai jamais lu de pareille fin de roman.
J’espère vous avoir
convaincu de vous lancer de ce livre, que j’ai complétement adoré, et que je
conseille vivement pour son ambiance, la plume de son auteure, ses personnages
tous différents et attachants et pour sa fin qui m’a laissée sans voix… Pouvoir
découvrir cette magnifique époque et me plonger dans cette histoire sans prise
de tête m’a réellement fait un bien fou.
Une lecture magique
Note : l'image du début de chronique est interdite d'utilisation sans ma permission
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